Autrui et désir
Autrui/Désir, 2 thèmes importants de la philo. Leur lien suscite la réflexion : Autrui est-il nécessaire au désir.
- Il est difficile de penser qu’un homme seul ne puisse pas désirer. N’est-ce pas dans sa nature ? Ne suis-je pas le seul sujet de mes désirs ?
- Cependant, la philosophie démontre souvent que notre conscience humaine est bien souvent edt sans que nous le sachions sous une forte influence d’autrui. C’est pourquoi il est intéressant de voir si le désir n’est pas un des résultats de ma relation avec autrui… Il semblerait que l’absence d’autrui au sein d’une existence humaine, n’éliminerait pas chez l’homme le fait qu’il continue de désirer.
En effet, ce que nous appelons le désir est, comme le dit Spinoza, l’essence même d’une existence humaine, un homme ne serait pas homme sans désirer. Dès la naissance, alors qu’autrui n’a encore quasiment eu aucune impacte sur la conscience d’un nourrisson, celui-ci a déjà divers désirs : il veut boire, manger, dormir… Il pourrait être dit que ces désirs ne sont en réalité que des besoins sans lesquels le nourrisson ne pourrait survivre, mais comment expliquer que ce même nourrisson désire sucer son pouce, désire se blottir ou serrer son poing, il n’a pas nécessairement besoin de le faire et pourrait survivre sans toutes ces petites actions, mais en fait nous assistons tout simplement à la satisfaction de ses premiers désirs ; c’est le début de cette quête humaine qu’est la recherche d’une satisfaction absolue et dont l’énergie est le désir. En résumé, le désir est un fondement de l’existence humaine, elle est donc naturel et n’est pas dépendante d’autrui.
De plus, même si l’on a tendance à associé désir avec autrui, une grande part de mes désirs n’a aucun lien avec les autres. D’une part, l’objet de mon désir peut ne concerner que ma propre personne et l’absence d’autrui ne changerait rien à celui-ci. Robinson Crusoé, le célèbre marin naufragé du roman de York,