Avantages et inconvéniants des ogm
Les techniques de transformation
La première phase du transfert consiste à isoler le gène d'intérêt par le biais de la sélection. Ce gène sera alors extrait, puis purifié avant d'être intégré dans une construction moléculaire qui est constituée de trois éléments : un promoteur, c'est à dire une séquence placée en amont du gène et qui est nécessaire à sa transcription, un gène d'intérêt, qui comprend également un marqueur visuel et marqueur de sélection, un site de terminaison, séquence présente en aval et au niveau de laquelle l'élongation de l'ARN (Acide RiboNucléique) prend fin.
Comme les techniques d'introduction de ces constructions dans le génome demandent une grande quantité d'ADN (Acide DésoxyriboNucléique), il sera nécessaire de multiplier la construction. Cette opération est réalisée en introduisant celle-ci dans un plasmide doté d'une séquence qui lui permettra de se répliquer de façon autonome dans une bactérie-hôte.
La modification génétique d'un organisme se fait par deux approches :
1. Le transfert direct
La transformation directe consiste en l'introduction dans le génome d'un gène véhiculé le plus souvent par un plasmide classique (exemple : pUC), par le biais de techniques physico-chimiques.
La première méthode de transfert direct fut l'introduction mécanique d'ADN dans des protoplastes (cellules dont on a ôté la paroi pectocellulosique). La cellule peut alors être facilement transformée par des techniques chimiques ou physiques : le polyéthylèneglycol (PEG), qui est un agent chimique possédant la faculté de déstabiliser la membrane plasmique des protoplastes, permettant ainsi la pénétration des molécules d'ADN, l'électroporation, plus délicate à maîtriser, consiste à appliquer de courts chocs électriques de fort voltage aux protoplastes, ce qui permet l'ouverture de pores facilitant le passage de l'ADN. Le principal problème de ces deux méthodes est la faible capacité de régénération des protoplastes