Pendant les années 1660 -1680, une période très mouvementée, se développe le Classicisme. Bien qu'il suive le Baroque, qui ne subit aucune règle et qui est hors de toutes les normes, le classicisme n'a rien de commun avec lui. Par contre, il est strictement organisé et la littérature doit se plier aux nombreuses règles pour réussir à passer le seuil de l’exigence. Un des auteurs de ce temps-là est Molière. C'est un homme de théâtre dont les pièces traversent le temps. Une de ses œuvres, l'Avare, est encore jouée dans le monde entier. Cette une pièce qui possède les deux fonctions de littérature du Classicisme. Elle divertit en même temps qu'elle instruit le public. Ce fait est bien évident dans l'acte IV, scène 7 où Molière fait rire ainsi qu'il instruit son public. Il décrit une caricature d'un avare en utilisant l'exagération dans les paroles et les gestes du personnage principal et, en même temps, il représente des situations bien comiques. Tout d'abord, c'est une caricature en raison de la présence de l’exagération dans les comportements d'Harpagon parce qu'il a un rapport anormal envers l'argent. Il parle à son argent comme avec un ami. De plus, l'auteur manifeste une impression que ce n'est pas un simple ami. Harpagon a des comportements envers l’argent comme si c'est le but et la raison de sa vie. «Mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami! On m’a privé de toi; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie; tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde : sans toi, il m’est impossible de vivre.» Ici l'auteur utilise plusieurs fois la personnification comme une figure de style en attribuant des caractéristiques humaines à l'argent. Le fait d'attribuer un caractère humain à l'or et de lui parler comme si c'est son meilleur ami rend sa perte aussi tragique que si c'est un individu perdu. Un individu qui donne la raison à sa vie et pour lequel il vit aussi. D'ailleurs, on voit son enthousiasme, vers la fin de