Avis sur "les fausses innocences"
En guise de préparation à l’interview de Monsieur Job, j’ai été invitée à lire, à nouveau, un de ses livres. J’ai choisi « Les fausses innocences ».
Extrait
« Toute ma vie, on m’a seriné de faire mon devoir. Je m’y suis plié parce que j’ai toujours été subjugué par l’ordre. Bon fils, bon élève, bon Belge, bon Allemand, bon soldat ; prisonnier modèle, socialiste fervent, bourgmestre exemplaire. Le doigt sur la couture du pantalon, dans le rang, dans la ligne définie par les autres. Et maintenant, l’Ordre, par la voix d’un autre de ses ronds-de-cuir, me sommait d’être un bon justicier. Premier flic de ma commune, j’étais prié de démasquer Mathilda. Pas de certificat de décès ? Tiens donc … Enquêtons, interrogeons les Affaires étrangères puisque, paraît-il, nous n’avons pas d’ambassade, dépêchons une commission rogatoire ! Le docteur Stembert n’a jamais quitté le royaume ! Mais alors, l’urne scellée dans le mur du cimetière ? Du sable du Rhin, du laitier de la Ruhr ? » (Pages 110-111).
L’auteur
Armel Job est un écrivain belge de langue française né en 1948, directeur de l'Institut Notre Dame Séminaire de Bastogne (INDSE). Il a également écrit « Baigneuse nue sur un rocher », « Helena Vannek » ou « Le commandant Bill », … [1]
Résumé
Un matin dans un petit village tranquille belgo allemand, une rumeur de décès se confirme. Le médecin de Niederfeld est mort : Stembert a eu un accident en Allemagne.
Mais Roger Müller, le bourgmestre de ce village, connaît la vérité. Mathilda l’a tué ! Stembert allait quitter sa femme pour une autre … Roger va-t-il choisir le chemin de la justice ou de ses sentiments envers Mathilda ?
Note critique
Premièrement, j’ai apprécié ce livre parce que le changement de narrateur entre les chapitres m’a permis de voir certaines situations sous un autre angle ; par exemple, les raisons qui expliquent la réaction de Mathilda après que André lui ait annoncé qu’il l’a quittait. Le