Avocat
de advocatus ; ad, à, et vocatus, appelé : celui qui est appelé [ au secours ou à plaider ]. Avocat est une version simplifiée au XIIe siècle de advocatus. Le féminin avocate désignait la femme de l'avocat, jusqu'en 1932 où il désigne la femme exerçant le métier d'avocat.
La première mention relative à des avocats figure dans un capitulaire de Charlemagne de 802 mais en pratique le barreau ne débute qu’avec la fixation du Parlement en 1302 et la création du tableau des avocats en 1327. Apparaissent alors les premières règles de déontologie.
Dans l'Antiquité, en Grèce et à Rome officiaient déjà des défenseurs ; mais le plus souvent, l'accusé devait se défendre lui-même, en vertu de la loi de Solon.
Dans le royaume de France, Philippe III le Hardi rédige une ordonnance organisant le métier d'avocat : parmi les règles se trouve l'obligation de prêter serment, de défendre une cause juste et de recevoir un salaire modéré. Une partie des avocats du Moyen Âge étaient des clercs, portant une robe noire qui reste le costume de cette profession en France.
Le bâtonnier est le président du conseil de l'Ordre des avocats ; il portait un bâton dans les processions religieuses médiévales. Son rôle consiste notamment à régler les litiges entre confrères. Un barreau séparait l'avocat du public[2].
Hormis l'Aide juridictionnelle, prise en charge par l'Etat, qui permet aux justiciables (sous certaines conditions, notamment de ressources) d'être assistés et/ou représentés en justice gratuitement (aide