Avortement et religion
Par définition, l’embryon est un organisme en voie de développement avant de devenir un fœtus, mais d’après cette définition, l’embryon porte-t-il le droit à la vie ? Cette question est fondamentale quand on parle d’avortement. Il est essentiel de se faire un propre avis sur le statut moral de l’embryon au moment de sa conception. De nos jours l’embryon est placé comme un sous-homme, un sous-homme qu’il est possible d’éliminer avec l’avortement. L’homme exerce ainsi un pouvoir sur la vie qu’il veut maîtriser. De nos jours l’embryon humain est traité comme un objet. Il est congelé, stockés puis décongelés. Sans un embryon l’espèce humaine n’existerait pas. Chacune de nos vies a commencé au stade embryonnaire, considéré l’embryon comme un moyen et non une vie serait renier des faits et des analyses scientifiques déjà réalisé qui démontrent qu’un embryon est animé de vie peu de temps après sa conception.
Au plan biologique et médical, il est prouvé que grâce aux progrès réguliers faits par la médecine, la biologie ou la physiologie, l’ « être » qui apparaît tout d’abord sous forme d’embryon, se développe de façon continue. Depuis le premier instant de la conception jusqu'au moment de la naissance, il suit une progression parfaitement homogène1.
La formation du bébé
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Sur le schéma ci-dessus on peut remarquer qu’en phase embryonnaire, au bout de 3 semaines, le cœur du futur enfant se met à battre, les bourgeons des bras et des jambes et les cristallins des futurs yeux sont présents sur l'embryon. La première caractéristique d’un être vivant c’est d’avoir un cœur qui bat. On prouve ainsi que déjà au bout de 3 semaines le bébé qui se développe dans le ventre de la maman a déjà toutes les caractéristiques d’un être humain.
La biologie démontre que le développement de l’être humain se fait sur la base d’un patrimoine génétique individuel définitivement fixé au moment de la fécondation de l’œuf par le spermatozoïde, et donc l’être