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Partons de la réalité connue à un âge charnière situé à plus de 80 ans, plus proche aujourd’hui de 85 ans, au-delà duquel le niveau d’autonomie chute considérablement au point de nécessiter une prise en charge, a minima, à domicile voire en maison de retraite…Ce mode de prise en charge successif est difficilement transposable à long terme, compte tenu des besoins démographiques.
En effet, comment en trois décennies prendre en charge cinq fois plus d’octogénaires en structures collectives (avec prise en charge de la dépendance) tout en maîtrisant les dépenses de ce secteur ?
Première hypothèse : trouver un nouveau mode de financement … Peut-être par l’émergence d’un 5ème risque (développement de la CNSA ?) qui devrait couvrir une partie des besoins de financement. Problématique ; en une à deux décennies, comment couvrir d’ores et déjà le risque : sous forme de couverture individuelle, le résultat ne sera perceptible qu’à long terme ; sous forme de couverture collective : par quelles ressources ?
Deuxième hypothèse : les besoins supposés sont surdimensionnés … Ils ne prennent pas en compte les évolutions médicales, les conséquences du dépistage des maladies neuro-dégénératives et autres évènements futurs non pressentis.
Supposons donc, en étant volontairement optimistes, que la multiplication des besoins des personnes en perte d’autonomie ne soit pas proportionnelle à la stricte évolution démographique mais que le