Bérénice, bérénice acte iii scène 10
Heurtée par cette déclaration, elle l’accuse d’avoir été un imposteur face à elle. Bérénice ne veut plus voir et entendre parler de Titus, l’ayant trahie pour quelques années de règne. Bérénice dit délibérément “adieu” à Titus : “Eh bien ! régnez, cruel [...] après mille serments D'un amour qui devait unir tous nos moments, Cette bouche, à mes yeux s'avouant infidèle, M'ordonnât elle-même une absence éternelle [...] Je n'écoute plus rien, et pour jamais : adieu…”. Berenice a peur qu’elle souffre plus que lui. Elle essaie donc de le torturer avec ses paroles, faire qu’il se sente coupable et indigne : “L'ingrat, de mon départ consolé par avance, Daignera-t-il compter les jours de mon absence …afficher plus de contenu…
Cet amour est sincère : “Un trouble assez cruel m'agite et me dévore, Sans que des pleurs si chers me déchirent encore”. L’amour a été important pour Titus, malgré son fort désir de pouvoir. Se séparer de Bérénice va être une étape très difficile dans sa vie : “Les obstacles semblaient renouveler ma flamme [...] Je sens bien que sans vous je ne saurais plus vivre, [...] Que mon cœur de moi-même est prêt à s'éloigner”2) Un amour tragique (parce que la passion amoureuse domine les personnages) a- Un amour interditTitus ne peut pas continuer sa relation s’il devient Empereur, Bérénice est considérée comme ennemie politique. En effet, la montée de Titus au trône brisera leur vie amoureuse. Le champ lexical de la trahison montre cela : “conspire, accuse, contre” : “Tout l'empire a vingt fois conspiré contre