Bac antilles
En 1797, Joseph Denis François Champeaux, ingénieur des Mines, remarque dans l’échantillonnage d’un collectionneur « un minerai d’un beau jaune verdâtre formé de lamelles placées les unes sur les autres ». Il met 3 ans à localiser le gisement d’origine de cette roche à Saint Symphorien de Marmagne.
Nommé en 1852 « Autunite » en référence à l’Autunois, en Bourgogne, cet étrange minéral est exploité clandestinement par les collectionneurs et utilisé à la cristallerie de Baccarat pour la fabrication de verres jaunes à reflets verts.
C’est à cette époque que son analyse chimique est effectuée : il s’agit du phosphate d’uranium et de calcium hydraté de formule Ca(UO2)2(PO4)2,10H2O. L’uranium métal est alors isolé du minerai provenant de Saint Symphorien.
En 1896, Henri Becquerel découvre le phénomène de radioactivité en travaillant sur l’uranium.
L’uranium étant devenu un minerai militaire, le CEA installe en 1946 à Saint Symphorien le premier centre de recherche et d’exploration de l’uranium. Le site, non rentable, fermera 3 ans plus tard, mais tous les géologues de l’uranium se formeront là.
Données :
|Unité de masse atomique |u = 1,660 54 × 10-27 kg |
|Énergie de masse de l’unité de masse atomique |E = 931,5 MeV |
|Électronvolt |1 eV = 1,60 × 10-19 J |
|Mégaélectronvolt |1 MeV = 1,00 × 106 eV |
|Célérité de la lumière dans le vide |c = 3,00 × 108 m.s-1 |
|Nom du noyau ou de la particule |Uranium