Bacs
Rappels de 1ère S
1. Phénotype
Le phénotype correspond aux caractères observables d’un individu.
Le phénotype peut s’observer à 3 niveaux différents : macroscopique, cellulaire, moléculaire.
Le phénotype moléculaire détermine les 2 autres.
Le phénotype est le produit de l’expression (Transcription puis Traduction) des gènes
2. Génotype
Le génotype est l'ensemble des gènes d'un individu
Les organismes diploïdes (2n chromosomes) possèdent 2 exemplaires de chaque gène : 1 allèle sur chaque chromosome d’une paire de chromosomes homologues.
Si les deux allèles sont identiques, l'individu est homozygote, sinon, il est hétérozygote.
Un allèle est dit dominant (par opposition l'autre est dit récessif) si il détermine seul le phénotype de l'individu (la présence de l’allèle récessif est « masqué » par l’allèle dominant et n’apparaît pas dans le phénotype).
Deux allèles s'exprimant en même temps dans le phénotype sont dit codominants.
chapitre I : L’innovation génétique
L'évolution des êtres vivants nécessite la création:
- de nouveaux allèles;
- de nouveaux gènes.
La complexification du génome se manifeste au niveau génétique par la création de nouveaux allèles et de nouveaux gènes.
Problèmes biologiques:
On cherche a expliquer les mécanismes moléculaires à l'origine de l’évolution du génome :
- création de nouveaux allèles;
- création de nouveaux gènes.
I. Le polymorphisme génétique
Chaque gène peut être représenté par plusieurs allèles : on parle de polyallélisme.
Un gène est qualifié de polymorphe si au moins deux de ses allèles est présent dans l’espèce à une fréquence de plus de 1%.
La fréquence d’un allèle en % =
[(Nombre d’exemplaires de l’allèle considéré dans la population)/( Nombre total d’allèles dans la population)] x 100
(Chez une espèce diploïde : nombre total d’allèles dans la population = nombre d’individus x 2 (1 allèle sur chaque paire