Balzac, la maison du chat-qui-pelote (1829) / le bal de sceaux (1829)
Ce sont toutes deux des nouvelles réalistes. Elles sont construites à peu près sur un même schéma, se terminant le plus souvent par une fin tragique pour le personne principal, condamné à ne pas réussir son entreprise, malgré toute sa détermination. Bien que Balzac aie la plus part du temps une certaine affection pour ces personnages, il n’empêche que dans leur échec sont mis en évidence leurs défauts et ceux de leur société. Les deux récits sont donc placés sous le signe de l’échec, à l’instar de ses autres œuvres, comme par exemple « Le Père Goriot » ou « la Duchesse de Langeais », deux autres nouvelles de « la comédie humaine ». Ainsi que le dit le critique Pierre Barbéris: « Le roman balzacien est certes le plus souvent un roman de l’échec, seuls les êtres vulgaires et indignes acceptant de réussir et pouvant vraiment réussir dans cet univers faussé. » La Maison du Chat-Qui-Pelote relate l’histoire d’Augustine Guillaume, don le père est marchand d‘étoffe. Fille très terre-à-terre, elle a été élevée dans le monde le la négoce, elle fait la connaissance de Théodore de Sommervieux, un jeune peintre noble, vivant au jour le jour, en dehors de la réalité et jouissant des plaisirs de la vie. Les deux personnage tombent amoureux et se marient par amour. Pendant plusieurs année, Augustine nage dans un « bonheur parfait » . Cependant ce bonheur est éphémère et la jeune fille se retrouve plongée dans le désespoir et sans amour. Dans le « Bal der Sceau », on nous raconte l’histoire d’Émilie de Fontaine, une riche