Banc blanc francais
Dans ces trois extraits, nous sommes « embarqués » au front de différentes guerres.
Dans le texte A, c’est à Warterloo que nous nous situons. Ici le romancier met en scène un jeune aristocrate italien ayant rejoint les troupes françaises pour le combat. Le narrateur se place en observateur de la scène où il use du point de vue interne, il est dans les pensées de Fabrice, que l’on remarque grâce au couple sujet/verbe(s) de perception(s), « notre héros comprit » ou encore « il lui semblait », et appuie ce point de vue interne de pars le discours narrativisé « sa pensée se remit à songer à la gloire du Maréchal ». Il montre la sensibilité du jeune italien, « ce qui lui sembla horrible, ce fut un cheval tout sanglant ». L’auteur utilise aussi le dialogue intérieur, où l’on constate que Fabrice tente de se satisfaire de sa situation, malgré les horreurs qu’il peut voir, quand le romancier commente par « se répétait-il avec satisfaction ». « Notre héros », le surnomme l’auteur, est un novice, on voit qu’il s’interroge, essaye de comprendre sur ce qu’il se passe aux alentours mais finit par dire qu’« il n’y comprenait rien du tout ».
Dans le texte B, le narrateur fait partit de la troupe pendant la Grande Guerre de « 14-18 ». Le personnage remarque des détails plutôt futiles en temps de guerre, « des saules déjà touchés de printemps ». Il enjolive la scène pour mieux montrer l’horreur du paysage « la peau d’herbe est toute blessée ». L’auteur use du point de vue interne collectif, « on vient de le voir se dresser » et d’une énonciation tout au long du texte du pronom personnel indéfini de la troisième personne du singulier « On » appuyant donc sur la réflexion intérieure du narrateur.
Dans le texte C, nous sommes au début du roman, où le narrateur se retrouve sur un champ de bataille. Il utilise comme énonciation la première personne du singulier « je », c’est donc à la fois lui qui