Batteries au lithium-ion Le véhicule électrique tire la recherche sur les batteries : en particulier vers les technologies lithium-ion, nickel-métal hydrure et la filière chaude. On demande beaucoup à une batterie : grande capacité énergétique, durée de vie élevée, sûreté de fonctionnement, moindre coût, grand nombre de cycles de charge, faible nocivité pour l’environnement (une contrainte qui signe le déclin du nickel-cadmium). Sans parler des impératifs liés à certaines applications comme, les à-coups de puissance en automobile.Cependant, l’avenir sourit aux accumulateurs à haute énergie, procurant une plus grande autonomie. Et là, autant la robuste batterie au plomb, avec ses 30 Wh/kg, tiendra toujours son rang dans les applications fixes, autant elle abdiquera rapidement devant les applications mobiles, en particulier le véhicule électrique. Cela nous permet de conclure que l’avenir appartient au lithium dans le secteur de l’automobile électrique. Historique Le travail sur la batterie au lithium débuta en 1912 avec G. N. Lewis, cependant il a fallut attendre jusqu'au début des années 1970 avant la mise sur le marché des premières batteries non-rechargeable au lithium. Le lithium est le plus léger des métaux, il offre le plus grand potentiel électrochimique et il génère la plus grande quantité d'énergie. Les batteries rechargeables qui utilisent du métal lithium comme électrodes négatives (anodes) peuvent fournir une tension élevée et une excellente capacité énergétique, résultant ainsi en une densité énergétique extraordinairement élevée. À cause de l'instabilité inhérente du métal lithium, surtout pendant la charge, les recherches ont été réorientées vers une batterie au lithium non-métallique utilisant le lithium-ion. Bien que sa densité énergétique soit légèrement plus faible que celle du métal lithium, la Li-ion est sécuritaire pourvu que certaines précautions soient prises pendant la charge et la décharge. En 1991, Sony Corporation a