Baudelaire et les femmes
Il est évident que, dans les Fleurs du Mal, les femmes sont liées avec un moyen d’évasion pour s’échapper au Spleen. Cela exprime la façon dont Baudelaire utilise les femmes, comme Jeanne Duval, de voyager, pour un moment, d’un autre monde plus merveilleux et plus proche de l’Idéal que le nôtre. Dans le poème La Chevelure, l’agitation et l’odeur des « boucles » (vers 2) emmène le poète vers « la langoureuse Asie et la brûlante Afrique » (vers 6), dans Parfum Exotique c’est « l’odeur de ton sein chaleureux » (vers 2) et dans XXVII c’est les « vêtements ondoyants et nacrés » (vers 1) qui lui aident d’échapper à un autre monde. Tous ces exemples sont des sensations physiques ou sensuelles (l’odeur, les vêtements et les cheveux). Bien qu’il faille reconnaître que les voyages par rapport à la sensation physique sont une façon d’éviter du Spleen vers L’Idéal, on doit aussi reconnaître que c’est une illusion provisoire. Même si le poète a « cherché dans l’amour un sommeil oublieux » (La Fontaine de Sang, vers 12), le réel vient interrompre. Quand les sensations arrêtent, le poète doit retourner au Spleen. C’est seulement une évasion momentanée.
Les voyages exotiques créent une relation entre les femmes et le vin. Le poème, La Chevelure, souligne ça relation avec le sentiment d’ivresse. Premièrement le verbe « se pâmer » (vers 10) donne le sentiment d’ébriété, deuxièmement le poète dit « amoureuse d’ivresse » (vers 21) et finalement il « m’enivre » (vers 29) dans les