Baudelaire
Recueil :
Intitulé en premier lieu les Lesbiennes, ensuite Les Limbes et enfin Les Fleurs du mal.
Edition de 1857 : ordre fait par Baudelaire, jugé immoral, outrage à la morale publique et religieuse.
Edition de 1861 : ordre fait pas Baudelaire avec nouvelles pièces (sans les pièces condamnées).C'est l'édition de référence aujourd'hui.
Edition des Epaves (1866) : 23 pièces de Baudelaire dont les 6 pièces condamnées.
Edition de 1868 : ordre pas fait par Baudelaire (pas le bon ordre) sans les pièces censurées.
On peut retrouver toutes les pièces sous forme de 3 recueils (pas en un seul).
Le Titre :
Il représente de la provocation (titre sous forme de péché).
Audacieux, scandaleux et ambiguë, il a un grand pouvoir de suggestion.
C'est un antithèse, que la préposition assortit d'une dépendance : la beauté que l'on extrait du mal.
Fleurs ne suggère pas seulement la beauté mais aussi une notion d'élaboration et de culture.
Le « mal » signifie le péché mais évoque aussi la souffrance.
Cultiver le mal, le mal sort quelque chose de bien, de beau : les fleurs.
Le sens est ambiguë et double : fleurs cueillies sur un champ de souffrance ou complaisance envers le péché, parce qu'il est esthétiquement fécond ?
La Structure des Fleurs du mal :
Baudelaire y a voulu un ordre pensé (non chronologique ou arbitraire). Cette construction reflète son cheminement personnel et sa philosophie de la vie.
Cet ordre reflète l'expérience et l'essence de toute une vie.
Baudelaire divise son recueil en six parties :
Spleen et idéal : Spleen (= solitude, mélancolie, mal être). C'est le constat du monde réel tel que le perçoit le poète (comment il voit le monde réel). Les trois sections suivantes sont des tentatives de réponse au spleen, des essais pour atteindre l'idéal. L'ennui est à la fois la source et le moteur du spleen. Il tente d'échapper au spleen tout d'abord par l'art, puis par l'amour (cette sous-partie est une sorte d'album