baudelot

680 mots 3 pages
La scolarité des filles entre évolutions positives et limites
A. Plus de bachelières que de bacheliers
B. La poussée des étudiantes, un phénomène mondial

II. Les mécanismes des différents choix et réussites scolaires en fonction des sexes selon les matières et les espérances
A. Mixité des structures, sexisme des mentalités
B. Mathématiques, l'égalité des compétences
C. Egalité des compétences, divergence des orientations
D. Sexe et origine sociale, deux régimes distincts d'inégalités
E. Enseignement professionnel, une mixité difficile

III. Les différences de réussites professionnelles obtenues
A. L'école en avance sur la famille et l'entreprise
B. Ecole, famille et profession, quel arbitrage ?
Résumé du commentaire de texte
Le baccalauréat sanctionne la fin des études secondaires des garçons depuis 1820. les filles, n’ayant accès qu’au couvent, ont tenté de mettre en place un même enseignement secondaire (1880), et en mars 1924 le décret du ministre de l’instruction publique Léon Bérard va instituer le baccalauréat pour les filles également.
Le baccalauréat a ainsi toujours représenté une barrière sociale et culturelle entre les bacheliers cultivés et les autres. Ils sont de plus en plus nombreux, passant de 6500 en 1900, à 250 000 en 1990, mais surtout les filles ont rattrapé les garçons en 1971 avec 80 000 bachelières contre 65 000 bacheliers.
La progression des filles s’effectue dans le cadre d’une progression générale mais ne s’y réduit pas.

[...] Nicole Mosconi souligne que l’école est restée une affaire d’hommes lieu traditionnel de l’autorité masculine où s’installent des relations majoritairement viriles. Il y a donc conservation des stéréotypes à ts les niveaux de la scolarité, opposant les deux sexes. On retrouve les mêmes stéréotypes à l’âge adulte, où les F qualifient les H de courageux, forts mais machistes et orgueilleux et les F restent, selon les belles et douces mais jalouses et dépensières. Dès le plus jeune âge, nous

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