Beaumarchais
Le début de la scène: "cet homme... coquin défi", est une rencontre totalement liée au hasard qui permet de présenter les personnages et leurs situation. Certains nombre d'indices permettent de reconnaître les personnages. On voit que la scène se déroule à Séville alors qu'ils se sont connuent à Madrid. Leur passé commun va susciter les questions du comte et retracer l'itinéraire de Figaro. D'où la multiplication d'éléments au passé "fit", "n'était pas...". Le compte réagit à chaque fois que Figaro l'appelle "mon excellence", il le traite avec respect alors que le comte a une familiarité. On voit une différence de classes sociales. Lorsque le comte évoque ses relations, on voit qu'il est influent, son titre appartient à la haute aristocratie et quand il parle il trahit son appartenance sociale. De plus, lorsque Figaro évoque ses boulots, le comte pense tout de suite à l'armée, sujet du roi. Le passé commun des personnages favorise la liberté de parole de Figaro, il va assurer le rôle de confident: "appelle moi... inconnu". Le comte cherche à rester clandestin. On voit un élément du costume "la cape" qui permet qu'il se couvre. Plus le comte se présente plus le personnage devient trouble et lui même dit qu'il est suspect. Il s'agit de meubler l'attente. Itinéraire picaresque de Figaro. Il fait de nombreux métiers et à la fin devient poète, il fait des activités plus ou moins rentables, métiers précaires, et après avoir échoué dans la carrière du théâtre, il devient barbier. Figaro, dans sa tirade, souligne les difficultés rencontrées. Le valet cherche à remettre en cause l'ordre sociale.
II - Un valet contestataire.
Figaro dit que l'organisation sociale est injuste et l'individu n'est pas reconnu pour ses qualités. Comme dans toute relation maitre/valet, il y a des rancunes réciproques qu'il va falloir régler. Dès le début de la scène, Figaro fait allusion "aux bontés familières" du comte, antiphrase, qui fait référence à une