Benjamin constant adolphe
Cette histoire a pour fond la relation amoureuse entre l'auteur et Madame de Staël, que cette aventure n'a pas duré car B. Constant se rendra compte que ses sentiments pour elle ne sont pas suffisants.
Dans l'extrait il lui donne des explications sur son attitude à travers le personnage d'Adolphe.
On comprend donc dès le para-texte que cet extrait traitera de la vision de l'auteur sur ses sentiments et l'influence de cette réflexion sur sa conduite.
2)Le thème de cet extrait semble être l'introspection de l'auteur visant à éclairer la conduite d'un homme (soudain conscient de sa situation) en proie à un grand questionnement quand à son mal-être et à l'insuffisance de son amour pour le soulager.
Parties - monde extérieur (l.1 à 14) - chez Ellénore (l. 14 à 32), on remarque d'ailleurs qu'on peut parfaitement scier le texte en deux.
Chaque début de partie semble être porteur d'espoir, de nouveau, sentiment profond mais à la fin de chaque partie on a comme une chute comme s'il n'y avait pas de soulagement possible. L'enchainement de ces parties nous attire un peu plus profond chaque fois dans la spirale de son désespoir.
Mouvement répétitif qui tend vers l'insuffisance des sentiments. On a une répétition dans le sens où dans ces deux grandes parties on a plusieurs sous-parties sur le même modèle :
-l. 1 à 7
-l. 7 à 14
-l. 14 à 25
-l.25 à 32
étonnement sans pitié : « pitié » dans le sens de bienveillance, compréhension qui renvoi à « la curiosité sans intérêt » (curiosité presque malsaine) où l'émotion est dénuée de sentiments. Les gens s'arrêtent à ce qu'ils voient et ne vont pas explorer ce que ça leur fait ressentir, cette attitude place le locuteur en marge de ce monde extérieur. Le fait qu'il attire ainsi le regard, ou crois l'attire, montre que son malheur doit être grand, pour être visible par des inconnus et