Big is beautiful
Le monde des entreprises rassemble aussi bien des micro-entreprises créées par des chômeurs que par des multinationales.
Joseph Schumpeter fut l'un des premiers théoriciens à s'intéresser à la taille de l'entreprise, même si ce sont plutôt les grandes (dont les moyens pour investir sont incontestablement les plus importants) qui ont retenu particulièrement son attention. Mais le rôle de la taille de l'entreprise a souvent été négligé dans les théories économiques. Généralement, lorsqu'il s'agit de s'intéresser de près au tissu productif, on lui préfère la nature de l'activité. La négligence à l'égard de la dimension vient certainement de la difficulté que l'on a à appréhender ce facteur.
Néanmoins, identifier les entreprises selon leur taille (c'est-à-dire les effectifs) permet de les comparer entre elles. L'auteur déduit ainsi de plusieurs études économiques sur les petites et moyennes entreprises que celles-ci offrent des rémunérations plus faibles, réalisent un taux de croissance plus élevé, pratiquent une plus forte rotation de leur main-d'œuvre, exportent et innovent moins, mais différemment. Il faut donc, pr assurer le développement éco, privilégier les PME aux grandes.
Aujourd’hui, dans le cadre de la mondialisation, on voit que ce sont pourtant les FMN (grandes entreprises donc !) qui façonnent le contenu et les règles de l’économie mondiale parce qu’elles ont acquis un pouvoir grandissant. Ce sont donc les grandes firmes qui réalisent le + de profits. L’évolution actuelle du CI aurait donc tendance à montrer que « Big is beautiful ». Cependant, en parallèle, on voit que les gvts politiques des PDEM comptent sur le développement éco des PME pr tirer la croissance (CF un ensemble de mesures favorisent l’I des PME).
Qu’en est-il en réalité ? Existe-il une taille optimale pour une entreprise ? « Big is beautiful » ? Ou « Small is beautiful » ?
I) « Big is beautiful »
A) Les grandes entreprises ont su répondre à la