Biographie de certain économiste
Il est né dans une famille bourgeoise. Bonnes études secondaires : à la Phillips Exeter Academy. Carrière de juriste à Harvard, finalement il y renonce.
Il se réoriente vers la mécanique et de 1874 à 1878, il fait ses apprentissages à Philadelphie. En 1881, il se lance dans une analyse du déroulement des tâches d’après la méthode créée par Frank B. et Lillian M. Gilbreth. Durant cette période il teste ses méthodes, notamment en chronométrant les performances de la production et étudie la manière de diviser les tâches des ouvriers et de les optimiser. Il dénonce le manque d’effort des directions pour améliorer les processus de production et le fatalisme des ouvriers qui considèrent qu’ils n’ont rien à gagner à améliorer leur productivité. Les syndicats et les ouvriers sont très défavorables à ses idées.
Division du travail : les gains en productivité sont là et les salaires des ouvriers ainsi que leur nombre augmente fortement, la productivité ayant été multipliée par quatre. L’aspect et le but social de l’Organisation Scientifique du Travail sera régulièrement mis en avant par Taylor pour qui cette méthode doit aussi servir à améliorer le quotidien des ouvriers. C’est la manière dont ses méthodes sont comprises et mises en œuvre par les patrons et les contremaîtres qui crée des tensions.
En 1893 il fonde son propre cabinet de conseil à Boston. La phrase qu’il aurait adressée à un ouvrier « On ne te demande pas de penser ; il y a des gens payés pour cela, alors mets-toi au travail » lui est souvent reprochée d’autant plus qu’elle incarne le glissement de savoir-faire des ouvriers vers les ingénieurs. Le syndicat des ouvriers américain fait notamment pression pour empêcher les méthodes tayloristes d’être adoptées. Il fait néanmoins fortune grâce aux brevets qu’il a déposés sur ses inventions et méthodes.
Il meurt en 1915 avant d’avoir vu ses méthodes devenir une référence mondiale. Elles seront très utiles pour soutenir l’effort de