Michel de Montaigne I. Une vie remplie
Montaigne est un philosophe, écrivain, moraliste et homme politique du début de la Renaissance (Il est né le 28 février 1533 et est mort le 13 septembre 1592). Son père, Pierre Eyquem de Montaigne, humaniste, ouvert aux idées nouvelles a pour ambition d’élever son fils en liberté. Sa mère, Antoinette de Louppes était descendante de courtiers juifs proscrits du Portugal. Montaigne est élevé par un allemand qui lui enseigne le latin dès son enfance: le latin devient alors comme sa langue maternelle. A 6ans, il devient pensionnaire au collège de Bordeaux et poursuit des études en droit. Montaigne devient alors très impliqué dans la vie politique de son pays (Magistrat (rendre la justice dans la politique), il devient conseiller à la Cour des aides de Périgueux mais également maire de Bordeaux de 1581 à 1585). Après une vie de politicien, il décide d’abandonner cette voie et de se lancer dans l’écriture philosophique des « Essais » (voir II). II. Une écriture philosophique Fatigué par la politique, L’échec de sa candidature pour être admis à la grande chambre lui accentue son envie de laisser tomber la politique pour se consacrer à sa passion première la lecture. Il fait alors aménager sa « librairie » dans une tour de son château. Il s’inspire alors de Socrate qui lui dit « chaque homme porte en lui la forme entière de l’humaine condition ». Il fait alors publier les livres de La Boétie (philosophe, poète et ami de Montaigne) avant de se lancer dans ses écrits. Montaigne commence alors l’écriture de ses « Essais », comprenant sa pensée, ses expériences et ses considérations sur le monde. III. Un mouvement littéraire recherché
Même si Montaigne s’inscrit dans un mouvement humaniste, il fait également preuve d’un grand doute en ce qui concerne les qualités de l’Homme. Il fut conscient de ne pas pouvoir tout expliquer sur le