Jean-Jacques Rousseau

Introduction :
Jean-Jacques Rousseau est une des plus grandes figures de la philosophie française. Dans cette causerie, nous découvrirons un homme rongé par la solitude et par le sentiment de persécution, qui trouvera trouva refuge tout au long de sa vie dans la Nature et accusera sans cesse la dénaturation croissante de l’Homme d’être la cause de tous les maux.

De 1712 à 1742 : Sa jeunesse
Jean-Jacques Rousseau est né en 1712, à Genève, dans une famille protestante d’origine française qui avait fui les persécutions. Il ne connaîtra jamais les joies familiales puisque sa mère meurt en le mettant au monde et qu’il sera abandonné par son père à l’âge de 10 ans. Son oncle l’envoie alors dans une pension à Bossey en France (frontière Suisse), en pleine Nature. Bien plus tard, il l décrira dans ses « Confessions » - 1765 à 1770 ces années comme les seules années heureuses de son existence. Ramené à Genève par son oncle, il s’enfuira pour rejoindre la France à l’âge de 16 ans et se convertira au catholicisme. Jusque là, Rousseau n’avait encore jamais envisagé la vie d’auteur et de philosophe qui allait être la sienne et songeait à faire une carrière de musicien. A 30 ans, il se met à composer un opéra, Les Muses galantes, qui ne remporte aucun succès.

De 1742 à 1760 : Ses débuts
C’est sa rencontre avec l’encyclopédiste Diderot en 1740 qui le conduisit à la philosophie. A l’âge de 38 ans, en 1749, alors qu’il va rendre visite à son ami Diderot, emprisonné au Donjon pour avoir écrit la Lettre sur les Aveugles, Il prend connaissance dans un journal de la question posée par l’académie de Dijon : le rétablissement des sciences et des arts a-t-il contribué à épurer les mœurs. A l’instant de cette lecture, avouera-t-il dans ses Confessions, « je vis un autre univers et je devins un autre homme. » Il commence alors immédiatement à réfléchir et à écrire à partir de son illumination « sous un chêne de l’avenue de Vincennes ». Dans son premier ouvrage,