Biographies mirabeau et marat
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Jean-Paul Marat est né 1743 à Boudry en Suisse et mort à Paris en 1793, est issu d'origine modeste. Il suit des études de médecine en France puis par pour l'Angleterre en 1765 pour exercer le métier de médecin. Il écrit parallélement «Les Chaînes de l’esclavage». En 1776, il revient en France et tente de comfirmer sa réputation scientifique en fesant des expériences sur la lumière entre autres et en publiant des écrits scientifiques mais échoue devant l’Académie des sciences. Il devient journaliste à Paris en fondant le célèbre «Ami du peuple» le 12 septembre 1789 où il dénonce et critique les fausses idoles de l'opinion publique comme Mirabeau ou La Fayette et accuse même la reine Marie-Antoinette de comploter avec son comité autrichien. Elu député à la Convention au côté des Montagnards, il joue un rôle important dans la chute des Girondins dont il demande la destitution apres avoir été élu président des Jacobins en avril 1793. Le 2 juin 1793, les Girondins sont supprimés par la Convention sous la pression d’une insurrection parisienne. Il suscite beaucoup de haine et de mépris. Le 13 juillet 1793 il est assassiné dans sa baignoire par Charlotte Corday. Honoré Gabriel Riqueti, comte de Mirabeau est né le 9 mars 1749 à Le Bignon et mort le 2 avril 1791 à Paris, est issu de la noblesse provençale. Il eut une jeunesse très tourmentée, marquée par des disputes avec son père qui le fit emprisonner plusieurs fois notamment au château de Joux dans le Jura d'où il s'enfuit en Hollande avec Sophie de Ruffey, épouse du marquis de Monnier, le président de la cour des comptes de Dole,et enfin au château de Vincennes où il y écrit «Lettres à Sophie». En 1789, il est élu aux États généraux par le Tiers Etat d’Aix-en-Provence et s'impose à l'Assemblée nationale. Il se montre être un grand orateur. Il écrit dans «Courrier de Provence» qu'il fonde en mai 1789 pour se battre pour la liberté de la presse. Il participe à l'écriture de la Déclaration des Droits de l'Homme et du