Biographies
Amélie Nothomb
Les Nothomb font partie de l'aristocratie belge et plusieurs de ses ancêtres se sont illustrés dans la vie politique et culturelle. Fille du baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique, elle séjourne ainsi au Japon, en Chine, aux États-Unis (New York), en Asie du Sud Est (Laos, Bangladesh, Birmanie), la Belgique. Elle y finit ses humanités à l’Institut Marie Immaculée Montjoie à Uccle pour ensuite entamer des études de philologie romane à l’Université libre de Bruxelles.
Depuis 1992, elle publie chez Albin Michel un livre par an soit dix-huit romans à ce jour. Ses écrits sont traduits dans trente-sept langues à travers le monde.
Amélie Nothomb suscite la polémique: elle compte de très nombreux fans, mais aussi de violents détracteurs : « C'est que mademoiselle Nothomb n'a pas que des admirateurs, mais aussi quelques détracteurs qui lui reprochent ceci et cela, et notamment sa célébrité. (…) Elle est devenue, par les hasards des interviews, un mythe ». Mais l'auteur se défend : « Je suis ce que je peux être. Je ne maîtrise pas ce que je suis et encore moins les regards que les autres posent sur moi ».
Amélie Nothomb raconte une partie de son enfance dans ses romans Métaphysique des tubes, Le Sabotage amoureux et Biographie de la faim. Fille du diplomate Patrick Nothomb, cette enfance est rythmée par d'incessants déménagements au gré des affectations paternelles. Notamment à cause de sa gouvernante japonaise Nishio-San qu'elle considérait comme sa seconde mère, elle vit son départ du Japon, « pays de la beauté », pour la Chine, « pays de la laideur », comme un exil et vit les autres déplacements familiaux comme autant de déracinements successifs. Mais aussi comme « un nomadisme culturel qui décuple sa curiosité et renforce sa précocité ». Elle raconte dans Biographie de la faim comment elle a plongé, avec sa sœur Juliette, dans les livres, la potomanie, l'alcool infantile et l'anorexie. Adulte, son diplôme de philologie