Biométrie
En premier lieu, Monsieur le Ministre, la gestion des données biométriques serait compliquée à administrer, à cause de son abondance. Selon Benoit Gagnon, membre de la Commission de l’éthique de la science et de la technologie, recevoir une tonne d’informations chaque jour serait comparable à ‘’chercher une aiguille dans des bottes de foins’’. (1) La raison en est simple. Le nombre d’informations biométriques est tellement grande qu’on pourrait le comparer au nombre de renseignements récolté par les grandes agences de la sécurité comme l’Agence centrale de renseignement (CIA). Par exemple, la CIA possédait toutes les informations qu’il fallait pour éviter la tentative d’attaque à la bombe survenu dans un avion le 25 décembre dernier. Toutefois, celles-ci n’avaient pas été utilisées d’avance et l’avion aurait pu exploser. Il est évident que les mesures de sécurité ne sont pas encore mises au point. Si nous ne pouvons même pas gérer les renseignements pour éviter une attaque terroriste, comment pourrait-on utiliser les données biométriques pour qu’un pirate