L’essai, Birahima, l’enfant-soldat, par Anne Kichenapanaïdou est un extrait du supplément du journal quotidien Le Monde. Le monde diplomatique est à l’origine fondée sur l’information internationale mais aussi sur les opinions des citoyens et des auteurs. L’intérêt du texte tient à non seulement critiquer le roman, Allah n’est pas obligé, mais aussi a l’utilisé comme une source de crédibilité pour justifier l ‘opinion de l’auteur. Nous analyserons d’abord le ton pathétique pour démontrer la visée de l’auteur. Et finalement, nous étudierons le but du discours direct qui mène à une fin ironique. Anne Kichenapanaïdou utilise la tonalité pathétique pour émouvoir le lecteur. Les thèmes de la misère, la guerre, et la jeunesse gaspillée se traduisent par le choix de présenter les enfants comme des victimes, par le champ lexical de la souffrance et par l’énumération, l’accumulation, la négation, et les questions rhétoriques. Il s’agit d’abord pour l’auteur de montrer la situation affligeante des jeunes soldats. L’emploi de la négation à la première ligne « ni père ni mère ni frère ni sœur » et l’absence de ponctuation sert à montrer la solitude des « enfant-soldat ». La réponse de l’enfant à la question : « que fait-on ? » montre qu’il n’a pas le choix. L’auteur montre un peu de sarcasme en mettant la réponse « Bien sûr » après la question. Le recours d’énumération à la ligne 4 « un enfant-soldat, un small-soldier, un child-soldier » sert à mettre l’accent sur la jeunesse des soldats tout en montrant l’influence de la culture américaine. L’onomatopée « tralala » est utilisée pour réitérer le fait que ces soldats sont seulement des enfants. L’auteur suggère que les jeunes soldats traite la guerre comme un jeu. Finalement, l’accumulation « Éclaireurs, espions, messagers, boucliers humains ou gardes du corps » sert à montrer non seulement la variété des devoirs d’un soldat, mais aussi l’écrasante quantité « d’enfant soldat ». La visée de