Blabla
En effet affirmer la nécessaire distinction ente le pouvoir constituant et le pouvoir de révision constitutionnelle est prendre partie dans un débat. 1. La thèse de l’identité de nature entre le Pouvoir Constituant (originaire) et le Pouvoir de révision (Pouvoir constituant dérivé).
a. Une conception dominante en France Pas de différence entre pouvoir constituant et pouvoir constitué : correspond à une conception dominante en France exprimée avec brio par Georges Vedel. Si la constitution est établie par le pouvoir constituant originel, cette constitution ensuite définit la procédure qui devra être suivie pour réviser le constitution. Elle définit la procédure de révision constitutionnelle : il n’y a pas de limite matérielle au pouvoir de révision. Tout peut être révisé. Pourtant, il peut bien arriver que la constitution énonce des ppes intangibles ex : forme républicaine du gouvernement. Cependant, ils sont en réalité tout aussi révisables que les autres moyennant ce que Vedel appelle la « double révision » : révision de l’article de principe et de l’article visé.
Cette conception selon laquelle le pouvoir dérivé est aussi inconditionné que le pouvoir originel influence le conseil constitutionnel l’affirme dans l’avis Maastricht 2 du 21.XII.92 : « le pouvoir constituant [dérivé] est souverain ». Dans cette décision le ccl rappelle en mm temps que ce pouvoir constituant dérivé doit respecter des limites :
- temporelles : il est des circonstances où l’on ne peut pas réviser le constit
- matérielles : le ppe de la forme républicaine est intangible : paradoxal et contradictoire
Cependant, ces limites restent théoriques car le ccl est incompétent pour assurer le respect de ces limites.
26 mars 2003 : le ccl se déclare incompétent pour assurer la constitutionnalité des lois constitutionnelles.
27 juillet 2006 : le ccl admet que