Blanchiment d'argent
Au regard de l’argent sale toujours en circulation dans le système financier il est légitime de se demander si les banques, avec tous les organismes de contrôle interne qui les constituent, arrivent à appliquer pleinement les recommandations qui leur sont imposées.
« Selon Interpol, 3 Milliards de dollars ont été saisi en vingt ans dans le cadre de cette lutte internationale, soit l’équivalent de trois journées de blanchiment d’argent sale : trois jours de répressions sur sept mille trois cents de blanchiment ! »
Les institutions financières sont, du fait de la concurrence, largement internationalisées et emploient plusieurs milliers de personnes. De ce fait, il est tout à fait possible que des personnes attirées par la possibilité de rentabiliser leur travail au maximum, effectuent des opérations illicites.
De plus, il apparaît clairement que les employés ne sont pas tous sensibilisés aux risques que constitue le blanchiment de capitaux. Certes, ils doivent suivre des procédures précises quand ils sont confrontés à des situations à risques, mais généralement ils le font par automatisme et non par réelle volonté de combattre le recyclage d’argent sale.
Enfin, du fait de l’internationalisation, les filières du groupe ne sont pas forcément soumises à la même législation que la maison mère qui se trouve dans un autre pays. De ce fait, sans législation globale contre le blanchiment il est impossible, au sein même d’une institution financière de pouvoir lutter correctement contre le blanchiment d’argent.
Au sein de chaque institution financière existe une cellule appelé contrôle interne. Cette cellule a pour travail de contrôler chaque opération et de définir si elle a été faite suivant les règles dictées par la banque centrale.
1- Des moyens inégaux :
Le crime organisé compte des effectifs dans le monde entier et qui sont infiltrés dans toute l’économie mondiale légale et surtout