Bois mais
revues à la hausse, les exigences en matière d’incorporation du matériau bois différencient les habitations dont la charpente est déjà réalisée en bois des bâtiments dont la charpente utilise d’autres matériaux.
Pour les constructions « tout bois », le volume total dans la construction devra être égal à 3.5dm³ par m² de surface hors œuvre nette (shon), contre 2 décimètres actuellement. Un volume 10 fois supérieur à celui imposé par le dernier décret datant de 2005.
Les habitations à la charpente métallique ou en matériau autre que le bois, devront quant à elles atteindre 10 dm³ de bois par m² de surface hors œuvre contre 7 dm³ auparavant, soit 5 fois plus que l’obligation en vigueur.
plus élevé que celui d'une construction traditionnelle en briques ou en parpaings. Nombre de producteurs doivent faire évoluer leur modèle économique, en axant leur stratégie sur la réduction des coûts. Une politique déjà amorcée par des sociétés comme Ossabois, le groupe Jacob, ou encore Giro. Et si le marché était réservé initialement à un segment haut de gamme, et/ou collectif, il se développe aujourd'hui sur le segment des maisons individuelles grand public.
Si la croissance du marché semble promise à un bel avenir, reste plusieurs points d'interrogation. Xerfi pointe du doigt les faiblesses de la commercialisation. Un "point noir" dû au manque de concentration et d'homogénéisation du secteur. Plus globalement, le marché pourrait se structurer entre des acteurs de dimension industrielle d'un côté, et des artisans de l'autre. Une dualité qui aura des incidences sur la configuration du paysage concurrentiel à moyen terme.
La filière bois dans son ensemble devrait néanmoins profiter