Bonheur d'ocassion
Par : Alphonsine Alimasi
Remis à : Stéphanie Hamel
14/12/12
illustration :Allan Harrison, Neige à Saint-Henri
2012
Nous savons tous que Mont-Royal et Saint-Henri sont deux quartiers bien distincts de Montréal. L’un, Mont-Royal, représente la bourgeoisie ou la haute société, qui n’a jamais ou presque rencontre de problèmes concernant la subvention de ses besoins. L’autre, Saint-Henri, représentant les « pauvres » ou les gens des bas quartiers, qui ont souvent tout donné pour subvenir aux leurs et à ceux de leur famille. Dans Bonheur D’occasion de Gabrielle Roy (1945), nous pouvons percevoir ou même ressentir, à travers la lecture, cette grande disparité qui sépare ces deux quartiers. Dans ce texte, il sera question des conditions socioéconomiques du Saint-Henri d’aujourd’hui comparé à ceux aperçut dans le livre, de ceux du Mont-Royal d’aujourd’hui également comparé à ceux décris dans le roman et de comment quelques personnages voient et vivent la différence de ces deux quartiers. Tout d’abord, le roman nous présente le quartier de Saint-Henri comme un quartier sale, pauvre, misérable et dépourvue de joie. Tout au long du livre, plusieurs passages démontrent la misère de ce quartier. Au septième chapitre, lorsque Rose-Anna entame sa longue recherche d’un logement moins cher et certes plus petit, elle en visite plusieurs en piteux état qui la répugnent. Sur la rue Workman, elle rencontre des enfants jouant au milieu des déchets. Aujourd’hui, le quartier de Saint-Henri n’est plus le même qu’au temps de la grande guerre. Il a bien changé et beaucoup évolué. On peut constater que pratiquement toute la pauvreté que l’auteur décrit dans le roman n’est plus présente dans le Saint-Henri que nous connaissons aujourd’hui. Le Saint-Henri de notre temps est surtout composé de gens de la classe moyenne. Il n’est pas faux de dire que certains sont moins confortable économiquement que d’autres, mais la population d’aujourd’hui ne