Bordeaux 1920/1930
1)La vie politique D'un point de vue politique, un nouveau contexte apparaît en 1917 avec un affrontement droite/gauche. L’entre-deux-guerres et la seconde guerre mondiale sont marqués par la personnalité du socialiste Adrien Marquet, élu maire en 1925. Ayant rompu avec la SFIO en 1933, il fonde le courant néo-socialiste et joue un rôle dans la vie politique nationale d’abord en participant à un gouvernement d’union en 1934, puis à Bordeaux qui accueille en juin 1940 et pour la troisième fois, le gouvernement replié de Paris. Pétainiste engagé, il prend part au régime de Vichy en tant que ministre de l’Intérieur.
2)L'urbanisme et l'architecture Dans un contexte de fin de guerre, Bordeaux a pour nécessité de se reconstruire, ainsi apparaissent rapidement de nouveaux aménagements. Adrien Marquet met en place un plan dès 1930 en réponse à la crise économique difficile. Il s'entoure des architectes Jacques d’Welles, Raoul Jourde et Cyprien Alfred-Duprat, et lance un programme de grands travaux et d’équipements. Se succèdent entre autres, la réfection des égouts et de l’éclairage public, la macadamisation de rues, la construction des abattoirs, de la piscine Judaïque, de la Bourse du travail, du stade Lescure et d’un nouvel immeuble pour la récente régie municipale du gaz et de l’électricité. Cette politique vise notamment à lutter contre le chômage, en plus d’insérer la ville dans le courant de modernité qui traverse l’Europe de l’entre-deux-guerres.
3)La vie économique a)Avant la crise
L’évolution de l’économie bordelaise se trouve accélérée dans les années 1920. Après la reconversion de l’économie de guerre, trois secteurs dominent l’industrie bordelaise : la métallurgie, l’industrie chimique (avec notamment la lessive avec St Marc) et le secteur agroalimentaire. S’y ajoute bientôt la construction aéronautique. La phase de prospérité de cette décennie est marquée par la création du port