Boris Vian, ayant vécu de 1920 à 1959, a été témoin, dans son jeune âge, du krach de 1929. Celui-ci étant la plus importante dépression économique du siècle, le krach ruina son père. Il fut aussi témoin de la deuxième guerre mondiale avant d’écrire son premier livre : L’écume des jours. Étant encore étudiant à ce moment, il prit conscience, lorsqu’il vit certains réfugiés, de l’important de la situation qu’il n’avait jamais vraiment réalisé pendant qu’il étudiait. Il écrivit alors : « Je ne me suis pas battu, je n'ai pas été déporté, je n'ai pas collaboré, je suis resté quatre ans durant un imbécile sous-alimenté parmi tant d'autres. » C’est ainsi environ un an après la deuxième guerre mondiale qu’il écrivit L’écume des jours. Vian, engagé à l’Association française de normalisation, écrivit auparavant des poèmes. En 1943 il écrivit donc Cent sonnets et Trouble dans les Andains. Après L’écume des jours, il écrivit plusieurs autres livres comme J’irai cracher sur vos tombes. L’écume des jours est un roman complètement surréaliste racontant l’histoire de Colin, un homme assez aisé, Nicolas, le cuisinier de celui-ci et Chik, l’ami de Colin pour qui la vie n’a pas été aussi charitable. Colin, envieux de son ami Chik, celui-ci étant amoureux d’une jeune fille, tombera aussi amoureux de Chloé, souffrant d’une maladie qui lui sera fatale. Au cours du livre nous voyons leur parcours et les évènements qu’ils ont à affronter, tous aussi irréalistes les uns que les autres. Ce roman se montre surréaliste sous deux facette; de un par ses thèmes irréalistes, de deux par ses procédés