bouh
Par extension, le terme peut aussi désigner l'appréhension liée à des situations déplaisantes ou à des animaux répugnants. Il est alors question de phobie, mot issu d'une racine grecque désignant la peur comme notamment la claustrophobie, l'acrophobie, l'arachnophobie ou l'agoraphobie.
D'un point de vue neurologique, la peur est essentiellement une activation de l'amygdale (ensemble de noyaux au niveau des lobes temporaux)1. L'activation de l'amygdale correspond généralement à un sentiment de danger imminent. Elle peut entrainer une inhibition de la pensée et prépare l'individu à fuir ou à se défendre.
Certains psychologues tels que John B. Watson, Robert Plutchik et Paul Ekman ont suggéré que la peur était créée par un flux d'émotions incluant la joie, la tristesse et la colère. La peur devrait être distinguée de l'état d'anxiété. Par ailleurs, la peur est générée par les comportements spécifiques de l'évitement et de la fuite, alors que l'anxiété est le résultat de menaces perçues comme étant incontrôlables ou inévitables2.
Sommaire [masquer]
1 Peurs communes
2 Physiologie
3 Neurobiologie
4 Variantes
4.1 Peur de la mort
4.2 Peur de l'inconnu, timidité
4.3 Angoisses et stress
4.4 Aliénation
4.5 Contrôle des foules
4.6 Troubles des sens
4.7 Surprise inattendue
5 Surpasser la peur
6 Notes et références
7 Voir aussi
7.1 Bibliographie
7.2 Articles connexes
Peurs communes[modifier | modifier le code]
D'après les enquêtes, la majorité des peurs communes incluent : les fantômes, l'existence des pouvoirs maléfiques, les cafards, les araignées, les serpents, les hauteurs, l'eau, les espaces restreints, les tunnels et les ponts, les aiguilles, l'ostracisme, l'échec, les examens et