Bronchopneumopathie périphérique et soins infirmiers
École réseau de sciences infirmières
Facultés des sciences de la santé et des services communautaires
Université de Moncton, Campus de Moncton
Le 8 septembre, 2014
SINF2603
Selon l’organisation mondiale de la santé, la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPOC) est « une affection pulmonaire caractérisée par un blocage persistant de l’écoulement des gaz inspirés au niveau des poumons » (OMS, 2008). Cette condition a un impact significatif sur la santé générale et la qualité de vie d’un tel individu. Dans le but de contrer le pronostic défavorable de cette maladie chronique, il existe diverses stratégies d’intervention nécessaires pour gérer les symptômes et assurer une qualité de vie optimale chez la personne affectée (Wouters, 2004). D’après l’Association Canadienne Pulmonaire (2014), la BPOC ne se guérit pas, mais elle peut toutefois être traitée en pratiquant une gestion efficace de la maladie. Celle-ci inclut le freinage de la progression de la maladie, le soulagement et l’amélioration des symptômes, l’augmentation de la tolérance à l’exercice, le maintien d’un état de santé adéquat, la prévention et le traitement des complications et des exacerbations et la réduction du taux de mortalités précoces (van der Valk, Monninkhof, van der Palen, Zielhuis, van Herwaarden, 2004). Selon les mêmes auteurs, l’autogestion de la maladie devient un paramètre important dans l’atteinte de ces objectifs. À cette fin, l’implémentation de programmes d'éducation en rapport avec la BPOC est essentielle. En fait, des recherches démontrent que les programmes qui donnent au client un sentiment de maîtrise sur leur maladie s’avèrent les plus efficaces et ont le meilleur taux de succès (Bourbeau, Nault, Dang-Tan, 2004). On entend par « programme d’autogestion de la BPOC », des programmes qui s’appliquent à l’approfondissement des connaissances du patient atteint de la BPOC et qui visent l’acquisition de