Bruges aux xv ème et xvi ème siècles
Depuis le XIV ème siècle, la province des Flandres appartient au florissant duché de Bourgogne et la cité bénéficie largement de la prospérité régnante. Les marchands et banquiers, mais aussi les institutions de la ville, considérablement enrichis, peuvent donc commander aux artistes retables, portraits, œuvres d’orfèvrerie…
En 1477, les provinces flamandes de l’orbite du duché de Bourgogne pour entrer dans celle des Habsbourg ; la veuve de Charles le Téméraire, dernier duc de Bourgogne mort en 1477, épouse Maximilien 1er de Habsbourg en 1489. Au XVIème il y a des luttes entre catholiques et protestants. Le Zwin (canal qui relie Bruges à la mer) s’ensable ce qui marque le déclin économique de Bruges au profit d’Anvers.
Bruges voit ses artistes se renouveler jusqu’à la fin du XVI ème siècle.
C’est l’arrivée de Jan Van Eyck (primitif flamand) à Bruges en 1425 qui marque le début de l’école brugeoise. Perfectionnant la technique de la peinture a l’huile. Van Eyck mer en place à Bruges un style pictural qui marquera tout le XV ème siècle. * Hans Memling
Il s’inscrit dans la continuité de Van Eyck, il fait partit des artistes qui sont attirés par la richesse de Bruges.
Il peint surtout pour les grands marchands de la ville et certaines institutions comme l’hôpital Saint-Jean. Édifice devenu musée Memling depuis la fin du XIXème siècle. Il aurait peint pour l’hôpital la très célèbre Châsse de sainte Ursule.
La Sybilla Sambetha est le seul portait féminin isolé de Memling parvenu jusqu’à nous mettant en scène une bourgeoise flamande nantie, bien réelle et inscrite dans son temps, habillée à la mode de l’époque avec une robe à taille haute les cheveux tirés en arrière et des vagues sur des différentes phalanges. Le tableau est complété par un cartouche du XVVII ème siècle et une banderole qui assimilent la jeune femme à une sibylle perse, la mettant au rang de ces païennes qui ont annoncé la venues du Christ.
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