Cage d'Oiseau et O Tourments
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Tout d’abord, je crois qu’il est vrai de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire. Suite à la lecture de ces deux poèmes, l’on constate que pour chacun d’eux, le sujet poétique qui est projeté dans le futur, ressent un mal de vivre qui le mène à la fatalité, c'est-à-dire, la mort. Dans le poème d’Alain Grandbois, le sujet poétique ressent un mal de vivre, qui est démontré par son état de solitude : « N’ont crée pour notre solitude qu’une solitude d’acier » (v.18 et 19), de tourments : « Ô tourments plus forts de n’être qu’une seule apparence » (v.1 et 2), et de questionnements répétitifs : « Pourquoi pleurer sous les épaules des astres » (v.30), « Pourquoi crier votre nuit déchainée » (v.31), « Pourquoi vos mains de faible assassin » (v.32). Ce mal de vivre présent tout au long du poème le mène tranquillement vers la fatalité inévitable qu’est la mort : « Bientôt l’ombre nous rejoindra sous ses paupières faciles » (v.33 et 34). Dans le poème de Saint-Denys Garneau, le sujet poétique représenté par la métaphore d’un oiseau vivant à l’intérieur d’une cage d’os, nous témoigne de son mal de vivre à travers un sentiment d’enfermement : « C’est un oiseau tenu captif » (v.13). Ce sentiment puissant d’enfermement le mène lui aussi tranquillement à la fatalité inévitable qu’est la mort : « C’est la mort qui fait son nid » (v.5). Cela nous amène à conclure que le thème de la fatalité est présenté comme un évènement inévitable qui se prépare tranquillement. Cela nous démontre que les poètes caractérisent la fatalité de la même façon.
Par contre, dans les deux poèmes, il est également vrai d’affirmer que le thème de la fatalité n’est pas présenté de la même façon puisque qu’elle est symbolisée et causée différemment. Dans le poème d’Alain Granbois, le sujet poétique est symbolisé par un humain parlant à ses tourments : « Tourments sourdes sentinelles » (v.10). Avec