l est vrai de penser qu’Émile Nelligan et Saint-Denys Garneau présentent dans Les Corbeaux et Cage d'Oiseau, une même vision de la fatalité
Introduction
Thèse : La fatalité est abordée de la même façon dans les poèmes des deux auteurs.
Argument 1 : Les deux poèmes ont pour thème commun la mort.
Sous-argument 1 : Dans le poème intitulé Les Corbeaux de Nelligan, la fatalité est reliée à la mort de l’auteur, qui est dévoré par un oiseau.
Sous-argument 2 : Dans le poème Cage d’Oiseau, la fatalité est également reliée à la mort du poète, dévoré par un oiseau.
Argument 2 : La fatalité de la mort ne provient pas du même endroit.
Sous-argument 1 : Dans le poème Les Corbeaux de Nelligan, la mort provient de l’extérieur.
Sous-argument 2 : Dans le poème Cage d’Oiseau, la mort vient plutôt intérieur à l’auteur.
Argument 3 : Les deux auteurs abordent une mort inévitable de la même façon, soit en la symbolisant par un oiseau.
Sous-argument 1 : La mort est représentée par les corbeaux dans le poème de Nelligan
Sous-argument 2 : La mort est représentée par un oiseau dans le poème de Garneau.
Dissertation critique
Il est vrai de penser qu’Émile Nelligan et Saint-Denys Garneau présentent dans Les Corbeaux et Cage d'Oiseau, une même vision de la fatalité. Dans les poèmes de Nelligan et de Garneau, la mort, phénomène inévitable, est imminente pour chacun d’eux. En effet, dans le poème Les Corbeaux, l’auteur se fait dévorer par un oiseau charognard. En écrivant : « Déchirant à larges coups de bec, sans quartier, Mon âme, une charogne éparse au champ des jours, Que ces vieux corbeaux dévoreront en entier » 1(l. 12-14), l’auteur insinue qu’il va mourir bientôt. Son poème est teinté d’images lugubres faisant constamment références à la mort. Un large champ lexical comprenant les mots «funèbre» (l.2), «Lugubrement» (l.5), «carcasse» (l.6), «frisson» (l.7), «ténèbres» (l.7), «lambeaux» (l.8), «démons» (l.9) , «nuits» (l.9) et «âme» (l.13) donne une connotation morbide au poème. Pour ce qui est du poème de Garneau, la mort est aussi le thème principal. Cet