Caisse de retraite
L’approche participative sera privilégiée
Les partis et les syndicats invités à lui soumettre leurs propositions Abdelilah Benkirane a affirmé qu’il «ne ferait pas marche arrière sur la réforme des retraites si certains partis ou syndicats exploitent ce dossier dans des surenchères politiciennes» Abdelilah Benkirane, chef de gouvernement, était attendu de pied ferme par les membres de la Chambre des conseillers. Surtout qu’il s’agissait d’un dossier épineux, qui menace la viabilité du système de protection sociale. Avec son franc-parler, Benkirane a fait preuve de détermination pour mener à bout la réforme du système de retraites, «quel qu’en soit le prix». Il s’est montré ferme en précisant qu’il «ne fera pas marche arrière au cas où certains exploitent ce dossier dans des surenchères politiciennes». Il a aussi fait preuve de maîtrise du dossier en présentant les menaces qui planent sur la pérennité du système de retraites, si aucune mesure n’est prise. Face aux interpellations des conseillers concernant la nécessité d’adopter une approche participative, il a avancé qu’il impliquera les différentes parties prenantes. «Ma porte est ouverte à quiconque veut proposer des solutions», a-t-il affirmé. Benkirane a appelé les partis politiques et les centrales syndicales de lui soumettre leurs propositions. De leur côté, les conseillers se sont accordés à dire qu’il «ne s’agit pas d’un dossier qui nécessite un traitement technique, mais requiert une véritable réponse politique, avec une vision profonde», comme l’a souligné Hakim Benchamach, chef du groupe parlementaire du PAM. Cette conception «doit prendre en considération les contraintes liées à la situation actuelle des caisses de retraite, mais aussi le pouvoir d’achat des adhérents, ainsi que la compétitivité des entreprises, et le besoin du développement du pays», comme l’a avancé le groupe de la FDT.
Les membres de la 2e Chambre ont également considéré