Calvino, le vicomte pourfendu
Italo Calvino
Paru en 1952, Le vicomte pourfendu est un compte philosophique qui a été écrit par Italo Calvino. Ce récit a été mis en scène lors d’une bataille contre les turques. Il a était coupé en deux par un boulet de canon, depuis la première moitié, le Bon fait le bien autour de lui tandis que la seconde moitié l’Infortuné, sème la terreur. L’histoire est racontée par le neveu du chevalier, le Bon se rend dans le village de Préchampignon où se trouves les lépreux. En quoi ce texte est-il un apologue ? Nous verrons que l’auteur le rend plaisant et il sort une critique.
I : un récit plaisant. a) Les stéréotypes / les caricatures
Calvino suit la tradition des comptes que ce soit celle de Voltaire ou de Rabelais. On propose des histoires drolatique et invraisemblable, on crée des stéréotypes. En effet, les noms propres indique clairement les fonctions de chacun. Les personnages dans les comptes présentes une qualité ou un défaut, ils n’ont pas de psychologie. Ainsi le Bon (l. 13-34) incarne la vertu, la générosité qui s’oppose à l’aspect diabolique. Le docteur Trelawney (l.10) signifie trois et loi. Il est celui qui respecte trois fois la loi. Cependant il n’ose pas voir les lépreux d’où la négation n’on que le docteur (l.11). L’expression en prenant le bon Médard (13-14) montre son absence de courage. Enfin le nom Préchampignon est un jeu de mot, c’est la maladie de la lèpre qui provoque des boursouflures. C’est un champignon.
b) Le comportement du Bon
L’auteur insiste sur le comportement caricatural du personnage principal. Il a recours aux hyperboles et à un vocabulaire mélioratif : il « se consacrait à secourir » (l.3), il « s’informait minutieusement des besoins de chacun » (l.16.17), il se « prodiguait pour eux » (l.17.18), « il était constamment au milieu d’eux » (l.17). Consacrer veut dire sacrifier, se dévouer et prodiguer dépenser, distribuer, ces verbes révèlent l’aspect excessif. Il en est de même des adverbes