Campbell's soup can
Auteur :
Boris Vian figure mythique du Paris d’après-guerre, il incarne l’esprit de liberté et des inventions. Il fut poète, romancier (Ecumes des jours) mais aussi auteur compositeur de chanson (surtout le jazz = métissage entre la musique occidentale et chants d’Afrique). Dans ces textes il dénonce les excès de la société et il défend la conviction qui lui est chers (voir « le déserteur).
Œuvre :
La complainte du progrès de Boris Vian a été écrite en 1956 qui critique la société dans laquelle il vit.
Contexte historique :
Ecrit pendant les 30 glorieuses (= production industrielles de produits à grandes masse), 10 ans après la Seconde Guerre mondiale. Cinq ans auparavant les gens avaient encore des tickets de rationnement. N’oublions pas que en 1956, les supermarchés sont tous nouveau ce qui donne une démocratisation des produits (= tout le monde peut avoir accès à n’importe quel produits) ainsi que le crédit. C’est le début d’une consommation frénétique et de la publicité.
Explication du titre :
« La complainte du progrès » est formée d’un nom et d’une expansion (complément du nom). On y voit une association inattendu (Complainte- progrès) = OXYMORE. Une complainte est une chanson populaire avec une plainte. Le progrès signifie une amélioration du confort. L’art va permettre de critiquer la société de consommation. Il veut prévenir les gens de cette société.
Etude du poème :
Dans cette chanson le rythme est libre, il n’y a pas forcément de shémas de rythme, c’est un vers libres pour évoquer la modernité.
1ère partie : Il utilise le champ lexical de l’amour (amour – séduire, …). On a l’impression d’être dans une époque révolu avec des valeurs autres que l’amour : on ne donne plus de soi. Gudule est un prénom grotesque et ridicule pour insister sur le changement. La relation amoureuse est réduite à un vulgaire chantage et marchandage (un baiser en échange d’une kyrielle de produits derniers cris). Il fait