Camus
Epilogue « Alors je ne sais pourquoi » jusqu'à la fin
Scène finale de l'Etranger, Roman qui retrace une partie de la vie de Meursault, personnage narrateur qui raconte sa vie au jour le jour. Un jeu de circonstance l'amène à tuer un arabe, et il est condamné à mort. Peu de temps avant l'exécution, un aumônier pénètre dans sa cellule et tente de le réconforter et de lui faire accepter Dieu et la repentance. Mais ses paroles de douceur et d'espoir mettent Meursault hors de lui. Après une longue et terrible révolte, Meusault à une révélation qui lui permet enfin de trouver le bonjeur.
Nous tenterons donc de voir comment, en découvrant dans ce monologue tragique toute l'absurdité de la condition humaine, Meursault parvient à la paix et à l'acceptation de soi.
I. Un monologue tragique
A. Une construction très rigoureuse
Construction en deux parties, très nettement séparées dans l'extrait : « alors, ... » et « lui parti, j'ai retrouvé mon calme »
S'articulent autour de la précense et l'absence de l'aumônier. C'est l'opposition entre l'homme confonté à autrui, et l'homme seul avec lui-même.
Première partie : Discours indirect libre (DIL, rapporte les paroles sans les verbes de parole, les temps verbaux sont modifiés : au passé, ex : « il avait l'air si certain, n'est-ce pas ? »). Fait entendre la voix même de Meursault, rends la révolte encore plus vivante, plus violente. Permet de voir à quel point il s'en à l'aumônier + oralité du discours presque théâtral ici. Effet de réel très net avec l'interruption de la dernière phrase, qui mime l'étouffement ressenti.
De la révolte à la paix. Chacune des deux parties s'articule autour de ces deux thèmes : noter les deux champs lexicaux très présents.
B. Une véritable catharsis
Rappel : Catharsis (féminin, « purgation des passions ») La catharsis est l'une des fonctions de la tragédie selon Aristote. Il s'agit de libérer les spectateurs de leurs