La peine de mort fut abolie en France en 1981 par François Mitterrand suite à son élection présidentielle, alors qu’elle est toujours d’actualité dans certains états des Etats Unis et même d’autres pays.
Ce sujet fait souvent l’objet d’un grand débat lorsqu’il est abordé, car certaines personnes sont POUR alors que d’autres sont CONTRE. C’est ainsi que lors d’un repas de famille, j’ai pu assister à une confrontation entre mon grand-père et mon oncle. Le repas touchait à sa fin, quand l’un d’eux se mit à parler d’un fait divers survenu dans la semaine, impliquant le viol et le meurtre d’une petite fille de 6 ans dans un canton non loin d’ici.
Mon oncle lança :
« Si la peine de mort existait encore, on rencontrerait surement moins ce genre de situation ! »
Surpris, mon grand-père riposta :
« Pff ! ça ne changerait absolument rien ! »
Mon oncle repris aussitôt :
« Bien sûr que si ! Tu crois que les violeurs n’y regarderaient pas à deux reprises avant de commettre leur acte s’ils savaient que derrière ils risqueraient la peine de mort ? »
Mon grand-père enchaina :
« Mais tu ne sais pas de quoi tu parles ! Combien de gens sont passés sur la chaise électrique alors qu’ils étaient innocents !! »
Devant la tournure que prenait cette discussion, plus personne autour de la table n’osa intervenir ou s’interposer. Ils avaient tous les yeux rivés sur les deux interlocuteurs, ne sachant lequel des deux aurait qui aurait le dernier mot. Mon grand-père ainsi que mon oncle ne semblaient pas vouloir s’arrêter là dans cette polémique.
Mon grand-père regarda mon oncle fixement, fronça les sourcils et reprit :
« Ce n’est pas parce qu’une personne est reconnue coupable que la justice doit se mettre au rang des assassins. Se ranger au niveau des criminels n’a jamais fait grandir une nation. Et crois-tu qu’en commettant son crime, un assassin va se préoccuper du code pénal ? »
Devant cette leçon de moralité les traits du visage de mon oncle se faisaient plus marqués et il