écrivez la dernière lettre dépaille a ses enfants
Mes chers enfants,
Cette lettre est sûrement la dernière que je vous écris.
Je dois vous dire que je me suis battu jusqu’au bout contre les Allemands, j’ai lutté pour la liberté. Les nazis m’ont trouvé, ont découvert mes intentions de les renverser. Alors ils m’ont emprisonné et je vais être exécuté.
Mais je n’ai aucun regret de ce que j’ai fait, aucun ! Tout ce que j’ai accompli servira peut-être à sauver des vies, et même si je vais mourir avant d’avoir vu la victoire, vous, vous la verrez, et je sais qu’on gagnera ! Je peux au moins me dire que je vais partir pour rien. Je n’ai pas peur de la mort.
Mes enfants chéris, bien sûr, je souffre de penser que je ne vous reverrai plus jamais, mais je peux au moins me dire que j’aurais eu un rôle dans cette guerre. Je vous aime énormément et même si je vous manquerai, il ne ne faut pas se morfondre pour autant. Il faut être courageux et surmonter le chagrin, la souffrance. Après tout, qu’est ce que la mort après ces abominables années et tout ce que l’on a enduré ?
J’aurais tant aimé vous voir grandir, être grand-père, mais je suis optimiste sur le fait que cette guerre finira un jour. De plus en plus de gens nous aident pour vaincre l’ennemi !
Je voulais et je le veux encore, que vous soyez heureux, que vous grandissiez dans un pays libéré ! Je vous demande d’aider votre mère, elle en aura besoin. Ne lui montrez pas votre tristesse, cela ne fera que rendre les choses bien plus difficiles qu’elle ne le sont déjà.
En ce moment même, je suis assis dans ma cellule, comptant chaque heure qui s’écoule, attendant que l’on vienne me sortir de mon sombre cachot, pour m’abattre avec l’un de ces fusils si fatals. Chaque fois qu’on me sert mon maigre repas, je crois les yeux de ces immondes nazis, et j’y perçois la lueur de pouvoir et de méchanceté qui y brille.
Je ne peux m’empêcher de penser à vous et à votre chère maman à chaque seconde qui passe. Mon cœur se serre un