Candide chapitre 3 : conte philosophique
L’auteur utilise les archétypes du conte. Tout d’abord, le cadre spatio-temporel est flou. Il n’y a aucun nom de village précis ou aucune date. Voltaire précise juste : « Dans un village voisin », ce qui laisse libre court à l’imagination pour le lecteur. De plus Candide est un personnage éponyme. En effet, il donne son nom à l’ouvrage comme dans les contes traditionnels, tels blanche neige et Pinocchio. A aucun moment on ne connait les pensées des personnages, le lecteur vit l’intrigue de l’extérieur. Ensuite Candide donne l’impression d’être immortel, il ne sait pas se battre mais résiste aux tirs de canons qui « renversèrent […] six milles hommes ». De la façon où le champ de bataille est décrit cela fait penser à un jeu, comme si tout cela n’est qu’un spectacle et c’est magnifique et merveilleux au point de croire que tous ces soldats jouent à la guerre. « Les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours, les canons formaient une harmonie » de là, on peut imaginer que ces instruments et canons forment un concert. Malgré le fait que ce soit un conflit, le personnage se croit dans le meilleur des mondes