candide chapitre 6 commentaire de texte
Candide paraît en 1759. Cet ouvrage fait partie de la lignée des contes philosophiques que
Voltaire a écrit . A travers des histoires irréelles, l’auteur nous livre une vision sur son monde et son époque.
Lorsqu'on arrive au chapitre 6 du conte, Candide à déjà été confronté à un certain nombre de situations douloureuses comme l'enrôlement, la guerre, la cruauté humaine, les retrouvailles avec un Pangloss défiguré, la tempête, le tremblement de terre de Lisbonne. On le retrouve ici aux prises avec l'inquisition. Le chapitre raconte avec une tonalité ironique une cérémonie, un autodafé dont Candide et Pangloss sont les involontaires victimes. Nous comprenons vite les objectifs de
Voltaire qui sont la lutte contre l'intolérance, la dénonciation de la superstition et la dénonciation de l'optimisme.
Un autodafé est une cérémonie ou l'on brûlait les hérétiques.
L'inquisition est un tribunal religieux ou l'on proclamait les autodafés.
Comment Voltaire dénonce-t-il le pouvoir religieux derrière cet extrait ?
Dès le début du passage, Voltaire s'en prend aux croyances irraisonnées et irrationnelles qui établissent des liens entre des éléments qui n'ont rien à voir entre eux. Ainsi, le rapprochement entre le tremblement de terre, les sages, l'université, et la décision de condamner les gens au bûcher souligne un raisonnement faussement scientifique qui relève en réalité de la croyance magique. Il dénonce la science et la croyance. Dans le même ordre d'idée, on peut citer le rapprochement entre les termes "spectacles", "brûler à petit feu", "secret infaillible" et
"tremblé". Il n'y a rien de logique et la démarche mise en relief relève de l'application de superstition. La critique menée ici s'inscrit tout à fait dans le combat philosophique de la superstition et des préjugés.
La dénonciation de l'intolérance porte sur la relation incohérente établie entre la cérémonie et sa raison officielle . La raison donnée cache en fait la