Chapitre VI de Candide: « L'autodafé »

Lorsqu'on arrive au chapitre 6 du conte, Candide a déjà été confronté à un certain nombre de situation douloureuses comme l'enrôlement, la guerre, la cruauté humaine, les retrouvailles avec un Pangloss défiguré, une tempête, la mort inacceptable de l'anabaptiste Jaques et le tremblement de terre de Lisbonne.

I] L'ART DU RECIT.

C'est un récit d'un épisode dans son intégralité, de manière traditionnelle, le conteur précise les circonstances, les héros et le déroulement et les conséquences. a) les circonstances temporelles
1755 le tremblement de terre de Lisbonne
Les circonstances temporelles permettent d'expliquer les raisons d'une décision et la nature de ceux qui la prennent;
Justifié une intervention scientifique d'où l'intervention des sages de l'université de Coïmbre, c'est une hyperbole du savoir. On a enfin la nature de la décisions : spectacle de quelques personnes brûlés à petit feu = les caractères du spectacle font immédiatement penser à l'Inquisition; le lecteur sait tout en quelques ligne sur l'action, les acteurs, leurs motivations. b) le déroulement de la cérémonie
Il se fait dans sa chronologie.
Voltaire a créé un effet d'attente en ne désignant pas tout de suite les victimes « on avait en conséquence » = les victimes sont désignées pas le biais de la faute commise (un biscayen, 2 portugais, le docteur Pangloss et son disciple Candide)
Le passé simple crée la rapidité.
Il y a un ellypse de l'interrogation et de sa conclusion « huit jour après » fait un effet d'accélération.
Juste après la présentation des héros est donné le récit de la cérémonie avec un description précise des personnages (leur aspect vestimentaire, le déroulement de la cérémonie, la fin du paragraphe donne assez brutalement dans la continuité du rythme, le chatiment qui est présent comme le point d'aboutissement du spectacle).
Les conséquences : la terre tremble à nouveau
Candide éperdu se parle à lui même, s'affole.