Candide critique de l'esclavage
Introduction :
Le conte philosophique est un genre littéraire permettant, par le biais d'un apologue par exemple, de faire le blâme d'un sujet, et de montrer une dure réalité. Ce genre permet ainsi pour les auteurs d'éviter la censure. Ainsi, en 1759, Voltaire fait paraître Candide, un conte philosophique. Ici, l'extrait étudié nous expose l'arrivé de Candide et de Cacambo dans la ville de Surinam ; ainsi que leur rencontre avec un esclave. Nous nous demanderons donc en quoi cette rencontre permet-elle de faire la critique de l’esclavage. Nous verrons tout d'abord la rencontre entre Candide et l'esclave. Par la suite, nous montrerons la critique de l'esclavage faite à travers cette rencontre.
I. La rencontre entre Candide et l’esclave noir :
Dans un premier temps, nous allons voir la rencontre de Candide et de l’esclave au XVIIIe.
A) L’entrée mouvementée dans Surinam :
La confrontation est d’abord marquée par l’entrée mouvementée de l’optimiste aux portes de Surinam.
- « deux de leur moutons s’enfoncèrent dans des marais […] deux autres moutons moururent de fatigue […] sept ou huit périrent ensuite dans un désert » l.6 la perte de presque toute leurs richesses tout au long du trajet énumération des évènements passés, mouvementés.
- « Enfin, après cent jours de marche, il ne leur resta que deux moutons. » l.12 locution adverbiale « ne… que… » Exprime la restriction, le passage d’une centaine de moutons à deux.
B) La rencontre décisive pour le héros :
Cette rencontre remet en cause l’optimiste de notre héros naïf.
- « Ô Pangloss ! s’écria Candide, tu n’avais pas deviné cette abomination ; c’en est fait, il faudra qu’à la fin je renonce à ton optimisme. » l.56 interjection montre le désespoir de Candide à abandonner la pensée optimiste de son maître Pangloss, suite aux révélations de l’étranger.
- « Et il versait des larmes en regardant son nègre, et en pleurant il entra