CANDIDE de Voltaire chapitre I

à Candide de Voltaire se caractérise par une pensée libre de tous les préjugés et de toutes les croyances. Dans ce conte philosophique apparaît tout l’esprit des lumières. En effet, à travers cette œuvre, Voltaire fait l’apologie de la raison et émet ses réserves à l’égard de l’injustice, de l’intolérance et du fanatisme. Les lumières engagent donc le philosophe dans un mouvement de contestation et de vastes remises en cause. Dans l’incipit, on découvre la description de la société du château de Thunder-Ten-Tronck dans lequel vit Candide, le héros. L’observation de ce petit monde amène Voltaire à émettre un certain nombre de critiques. C’est ainsi que nous allons voir que Voltaire utilise le schéma traditionnel du conte pour amener à un conte philosophique où l’on verra ensuite qu’apparaît une critique sociale acerbe (virulente), pour enfin nous pencher sur l’attaque de la philosophie optimiste de Pangloss.

I. Du conte traditionnel au conte philosophique.
Formule qui reprend le début des contes « Il y avait ».
Décor est un château. Nombreux superlatifs. (‘les plus douces, le plus simple, plus puissants, le plus beau’)

1) Des personnages fortement stéréotypés
Personnages issus de la noblesse.
Candide porte un nom qui caractérise sa naïveté. Cunégonde archaïde, et le baron avec des sonorités dures et graves. à Allitération en ‘T’.
Thunder à tonnerre en anglais à intransigeance du baron.
Le philosophe, Pangloss, formules savantes mais Voltaire le réduit à un simple bavare.

2) Le conte philosophique
Voltaire tourne en ridicule les personnages et on découvre rapidement que cette œuvre a une visée philosophique. Caricature à utilisation de la moquerie et de l’ironie.
Baron caricaturé qui apparaît comme un « bouffon » (‘Ils l’appelaient tous Monseigneur, et ils riaient quand…’)
Château apparaît de façon banale, ce qui devrait être exceptionnelle est issu de la normalité.

II. Critique des excès du pouvoir nobiliaire