Commentaire composé : voltaire, de l’horrible danger de la lecture
Voltaire, auteur du très connu Candide est un personnage historique qui a permis de soulever de nombreuses questions sur la pensée philosophique, sur la raison, et sur bien d’autres thèmes. Voltaire, ici, dénonce l’abus du pouvoir absolu. Il s’installe dans un contexte oriental pour mieux dénoncer l’attitude intellectuelle hostile aux progrès de la connaissance et qui consiste à refuser de se laisser guider par les lumières de la raison.
I. La fiction orientale
Voltaire feint de présenter un texte qui a pour cadre l’orient et plus particulièrement la Turquie. Ce procédé de fiction a été fréquemment utilisé au 18ème siècle. A titre d’exemple, Montesquieu et son œuvre Les lettres persanes, imagine la correspondance échangée entre deux Persans dont l’un visite la France et l’autre restant en Perse.
1) Un orientalisme voyant
Cette orientalisme s’observe très facilement, de par la date qui correspond au calendrier musulman, mais aussi aux noms des personnages, et à des formules de types orientales (ex : « Lumières des lumières » ; « élu entre les élus » (ligne 2)).
L’expression « La Sublime Porte » (lignes 4-5) est aussi très marquée, en effet c’est l’expression employée pour parler de la Turquie. Voltaire fait aussi référence à la ville de « Stambul » et à la Mecque.
2) Le point de vue d’un religieux oriental
Cela se voit dans la formule : « par la grâce de Dieu » (ligne 1). S’observe aussi le champ lexical des dignitaires de la religion musulmane : « moufte » ; « cadis » ; « imans » ; « fakirs ». La proclamation s’adresse ainsi directement à des fidèles.
3) Une confrontation entre l’Orient et l’Occident
La France est présentée comme un petit pays presque inconnu en Orient pour mieux le repérer : « un petit état nommé Franknom ». Par conséquent, cette façon de présenter la France est dépréciative.
La France est présentée comme un pays diabolique à cause du : « pernicieux usage de l’imprimerie » (ligne 6). L’imprimerie