Commentaire sur un extrait du chapitre 3 de Candide

L’extrait du conte philosophique Candide (1769) de Voltaire, raconte comment candide s’échappe du champ de bataille après avoir été chassé du château de Thunder-Ten-Tronckh et avoir été recruté de force dans l’armée bulgare. Deux visions de la guerre se dégagent du texte : une vision ironique et une vision réaliste destinée à faire ressortir l’horreur.
Comment Voltaire mène-t-il sa critique de la guerre ?

D’une part Voltaire utilise l’ironie afin de mettre en place sa satire de la guerre.
Tout d’abord, la guerre est montrée comme un spectacle exceptionnel : « le théâtre de la guerre », on relève une accumulation et un champ lexical de la musique « les trompettes, les fifres, les hautbois, les tambours » qui insiste sur cette notion de spectacle. L’antithèse « harmonie –enfer » et l’accumulation « Rien n’était si beau, si leste, si brillant, si bien ordonné que les deux armées. » accentuée par « si » montrent l’ironie de l’auteur.
De plus, on remarque que le point de vue adopté est interne, on voit donc la scène à travers les yeux naïfs de Candide qui ne fait pas attention à ce qui se passe autour de lui, espérant toujours revoir Mlle Cunégonde.
Voltaire utilise aussi de nombreuses périphrase associée à des euphémismes, comme par exemple « ôta du meilleur des mondes », « renversèrent » signifie tuer, et « assouvi les besoins naturels » signifie violer.
L’utilisation de« coquins » et « infectaient » présentent les victimes comme nuisibles et dont la disparition serait bénéfique.
Voltaire montre aussi l’absurdité des rois qui vont prier Dieu avant d’aller massacrer des innocents, Ceux-ci font en effet chanter un « Te Deum »(Voltaire glisse ici une critique contre la religion qui rend les guerres légitime .)L’expression « selon les lois du droit publique »est aussi ironique .Enfin L’oxymore «